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Architecture

Construites en bois durant le moyen age, les maisons lotoises acaient souvent pour matéria de base les végétaux. Les toits étaient fréquemment constitués de fougère ou de paille.

Cette technique fut très en vogue jusqu'au 18ème siècle, De cette architecture, il ne reste quasiment rien. On trouve toutefois quelques exemples dans la Bouriane.

Dès le moyuen âge, la pierre fut utilisée pour la construction mais seules les régions dont la pierre en autorisait la taille l'utilisaient. La tuile s'est répandue de manière assez inégale.

Dans le sud du département prédominent les toits à faible pente. Les tuiles "canal", héritage romain, y sont les plus posées.

Plus au nord, en particulier dans la région de Martel, on remarque la prédominance de tuiles plates sur des toits à pente plus forte.

Les plus anciennes maisons lotoises se caractérisent par l'absence d'étage. Plusieurs éléments expliquent cela : circulation plus aisée, coût plus faible du bâti, maîtrise insuffisante des constructeurs locaux en raison des contraintes de la construction à étage.

Le bolet : perron suivi d'un escalier de pierre extérieur couvert d'une toiture en auvent donnat accès à l'étage de la maison.

Le bolet était très apprécié des vignerons dont le rez-de-chaussée de la maison était réservé à la cave.

Le coyau : relèvement du toit à sa base par diminution de la pente. Cette technique permet d'évacuer les eaux pluviales à bonne distance des murs.

Le cantou : c'est le foyer dans tous les sens du terme : le feu de l'âtre ainsi que le cœur de la vie familiale.

La cheminée de taille généralement importante occupe une place centrale dans la maison. La hotte forme le toit du cantou. Sur cette hotte est habituellement fixée une étagère où toute sorte d'objets sont stockés : bougeoir, pots contenant les épices, les fers à repasser chauffés dans l'âtre au dessous, le mortier pour écraser le sel, ou encore le moulin à café.

Le sacré trouve aussi sa place dans la cheminée avec une statuette de la Vierge accompagnée de la traditionnelle branche de buis béni.
Pendue en son milieu, la crémaillère permet de suspendre marmites et autres chaudrons. Pour la lessiveuse, un simple trépied de métal posé dans le feu assure l'équilibre de l'objet. Le cantou est également composé de deux coffres a sel placés de part et d'autre du foyer. Ils servent de sièges rustiques !

Dans le mur de la cheminée, est aménagée une sorte de niche où l'on place la cendre de bois récupéré dans l'atre. Cette cendre sera utilisée pour les lessives. Une autre niche, placée un peu plus haut permet de poser un bougeoir afin de s'éclairer.